Ces pages poursuivent et développent la réflexion débutée par le texte principal d'Approches.
Il s'agit d'un projet en cours de rédaction: la structure d'ensemble et le contenu des pages changeront au fur et à mesure du développement du texte.
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Le plus important pour bien lire ces pages est de comprendre que je crois profondément.
Les thèses que je présente sont, au fond, des nuances par rapport à la façon dont la foi est énoncée actuellement. L'essentiel est ce que les chrétiens ont en commun, et que je partage.
Je ne chercherai pas ici à "démontrer" quoi que ce soit: simplement à dire comment je vois les choses, en expliquant autant que possible pourquoi.
Ces pages s'adressent principalement aux chrétiens: elles parlent de questions qu'ils connaissent.
Et pourtant bien sûr, l'objectif poursuivi est d'aboutir à une présentation du christianisme, et à une façon de le vivre, qui permettent à un nombre croissant de non-chrétiens de découvrir la richesse et la vérité de notre foi.
Ces pages ne couvriront pas tous les aspects du christianisme!
Il y a bien des aspects du christianisme que je ne serai pas amené à évoquer: parce que je n'ai pas de remarques majeures à faire à leur sujet.
Ainsi il ne sera pas question ici des miracles (évoqués dans "Une présentation du christianisme"), de la présence de l'esprit de Dieu auprès de nous (qui est une de mes convictions essentielles), de la prière (la base de tout!), des apparitions et des anges (j'y crois!), etc.
Les thèses seront classées dans la mesure du possible en fonction de leur importance: celles qui ont des conséquences sur beaucoup d'aspects du christianisme seront mentionnées en premier. Parfois au contraire c'est principalement le vocabulaire est en cause (par exemple le mot "mystère") alors que la réalité correspondante est bien là.
Il y a des questions, parfois essentielles (le mal...), sur lesquelles en réalité on ne sait rien, ou pas grand chose.
Cela concerne certains points centraux de la foi chrétienne, et par exemple: Dieu est-il tout puissant? Que se passe-t-il après la mort? Etc.
On voit bien qu'il n'est pas possible de rester complètement silencieux sur ces questions; mais la façon d'en parler devra être assez prudente...
La langue française, comme toutes les langues, est précise et subtile.
Parfois il conviendra d'être attentif à la façon exacte dont une affirmation est énoncée: ainsi par exemple quand on dira que les textes du Nouveau Testament sont "datés", cela ne veut pas dire la même chose que si on disait qu'ils "datent" (ce qui voudrait dire: sont dépassés; ce qu'ils ne sont pas).
De même, pour prendre un exemple dans le domaine de la liturgie, dire que nous "ne sommes pas dignes" de recevoir Dieu en nous ne signifie pas la même chose que si l'on disait que nous sommes "indignes"... Nuance subtile sans doute, mais importante: nous ne sommes pas "indignes".
Pour certaines des thèses que je présenterai, et notamment parmi les dernières, il me paraît honnête de dire que je ne suis pas sûr d'avoir raison...
Mais ce sont des questions qui se posent à mon avis; et donc il m'a paru nécessaire de les poser.
C'est le cas par exemple de "Jésus intercède-t-il pour nous?" Il est fort possible que ce concept n'ait aucun sens, Jésus étant Dieu: l'intercession "au sein de Dieu" a-t-elle un sens?