Cette page me permet de rassembler, sans ordre particulier, de petites notes au jour le jour. Ces notes ont vocation à être déplacéees ensuite vers une page plus spécifique.
On me dira: vous critiquez le christianisme au lieu de contribuer à le faire connaître...
L'essentiel de mon temps est consacré à pratiquer le christianisme, à prier, à étudier la Bible etc. Et à faire connaître le christianisme sur le web.
Quant aux critiques, leur but est d'améliorer la façon de l'énoncer.
C'est comme au billard: je lance la boule dans une direction, mais c'est pour que par rebond elle atteigne son objectif.
On est loin du compte... La mort est toujours là. Mais il nous a révélé que la vie continue après, et que nous pouvons vivre sans craindre la mort.
Un prêtre: il y a comme une tâche opaque, un lieu de ténèbres en nous.. (à propos du péché).
Vision curieuse de la structure psy; volontariste me semble-t-il. Comme si il y avait une partie en nous qui était dégagée du péché, et une autre partie qui ne l'était pas encore.
Pour moi nous sommes ce que nous sommes, êtres limités, imparfaits, avec du péché un peu partout. Et ce dont il s'agit, c'est de se laisser pénétrer peu à peu par l'amour: que poussent en nous des fleurs d'amour en quelque sorte.
Est-ce que Jésus a jamais considéré qu'on l'offensait?
Il dit d'ailleurs à ses disciples "rien ne pourra vous nuire.." (Lc 10,19). On ne peut pas "nuire à Dieu". Mais on peut offenser les hommes, bien sûr.
"Il a jeté à l'eau cheval et cavalier".
Dans un cadre liturgique précis, peut-être.
Mais pas comme si c'était encore la situation actuelle.
Je peux comprendre ce genre de cantique dans le cadre du développement historique de la révélation. Mais nous n'en sommes plus là. Cette vieille conception du rôle de Dieu ne doit pas être la nôtre.
L'ennemi n'est pas un homme ni un peuple. Que peut penser un non croyant s'il nous entend chanter cela? J'ai toujours ce point de vue en tête quand je suis dans une assemblée chrétienne.
Il y a, me rappelle ma femme, un midrash dans lequel Dieu voit les anges se réjouir de la traversée de la Mer Rouge; il leur dit: "Moi je ne me réjouis pas, car des hommes sont morts aujourd'hui."
Un cantique que l'on fait chanter aux enfants comporte la phrase: "Le Seigneur est mon appui contre tous mes ennemis." Je n'ai pas de problème avec cette phrase. Par contre j'ai un problème avec le geste que l'on fait faire aux enfants à cette occasion: on leur fait boxer un ennemi invisible.
Or le texte ne dit pas qu'on les combat, mais que le Seigneur protège! Pas forcément en les boxant - et puis nous ne sommes pas le Seigneur!
Ce geste va pour moi à l'encontre de ce que l'on enseigne par ailleurs aux enfants: aimer ses ennemis; tendre la joue gauche, etc..
Non que ce soit facile, ni qu'il faille s'y "forcer" indépendamment de notre personnalité et de notre histoire - ceci renvoie à un autre vaste projet que j'ai: la relation entre ce à quoi Dieu nous invite et notre structure psychologique.
Mais il serait si simple de mettre les bras en cercle, en protection, comme par rapport à un chien! Dieu serait alors notre armure.
Il serait donc bon de ne pas se référer à eux, ou à Abel (prière eucharistique) dans la liturgie.
"Je ne sens plus Dieu". Dieu n'est pas sensible; les signes sont l'exception, non la situation habituelle, normale.
La FPF pourrait envisager d'admettre l'église catholique en son sein, comme une église parmi les autres... Mais il y a deux critères d'admission, et l'Eglise catholique n'y répond pas:
- Avoir une certaine forme de démocratie interne;
- Reconnaître les autres églises comme étant des soeurs, égales à soi-même...
C'est ce que disent certaines prières. Certes Jésus a prié pour nous sur terre (cf Jn); mais maintenant dans le ciel, il est Dieu, quel sens cela peut-il avoir qu'en Dieu il y ait de l'intercession?!! Nous n'en savons rien.
De même l'Esprit est Dieu; il nous aide à prier, mais cela n'a pas plus de sens que pour Jésus de dire qu'il intercède.