... avec des lignes courbes. Il sait ce qui est bon.
J'ai rédigé ces thèses parce qu'il me semble qu'elles conduisent à un christianisme plus "en vérité", et non plus enfermé dans un vocabulaire et des phrases répétés automatiquement.
S'il plaît à Dieu que ce que j'ai écrit ne rencontre aucun écho réel, c'est à dire ne soit suivi d'aucune mise en pratique, il sait ce qui est bon et j'ai confiance en lui.
C'est en effet souvent par de longues courbes que l'Eglise avance: là où beaucoup de fidèles, impatients, voudraient voir changer certains comportements ou certains enseignements et certaines pratiques, qui sait si, dans une vision à long terme, ce qui est maintenu par l'Eglise n'est pas nécessaire... (je pense par exemple aux positions sur la contraception ou encore au décorum du Vatican et au fonctionnement de la Curie)
Nous ne sommes pas à la place de Dieu.
Saint Ignace propose, lorsque l'on parle avec quelqu'un, de s'efforcer toujours de "sauver la proposition de l'autre", c'est à dire de reconnaître ce qu'il y a de juste en elle, de le mettre en valeur et d'en tenir compte.
Je serais très heureux si les lecteurs de ces pages pouvaient appliquer cette règle en me lisant!